Au niveau opérationnel, les groupes sectoriels travaillent en étroite collaboration avec les clusters humanitaires aussi bien au niveau national qu’au niveau décentralisé, ce qui se traduit par l’unicité et la mise en œuvre conjointe des activités de planification dans le domaine des catastrophes naturelles.
Ainsi, les groupes sectoriels et les clusters sont alignés par secteur, le plan national dispose maintenant de huit groupes sectoriels opérationnels (Sécurité alimentaire et Moyens de subsistance, Eau et assainissement, Education, Habitat, Logistique, Nutrition, Protection et Santé), appuyés par huit clusters humanitaires. Le réseau de l’Information, Education et Communication (IEC) a été redynamisé et fonctionne de manière transversale.
Dès la menace d’une crise, le BNGRC peut convoquer une réunion restreinte, qui peut décider de l’activation du plan national de contingence et l’activation immédiate d’une des matrices de réaction rapide (selon la crise). Les groupes sectoriels/clusters s’activent en même temps selon le contexte.
L’état d’urgence est déclaré par le gouvernement au niveau national, à travers le Premier Ministre, et sur proposition du CRIC. Au niveau décentralisé, le Comité Local de GRC peut déclarer une situation d’urgence localisée à l’intérieur de sa circonscription, après consultation du BNGRC. Une situation de crise politique peut retarder voire empêcher ce processus, et l’Equipe Humanitaire doit assumer son mandat et ses responsabilités à défaut d’une telle déclaration.
Ainsi, le BNGRC est l’entité publique chargée de la coordination de toutes les activités liées à la prévention, la préparation, les secours d’urgence, les réponses et le relèvement précoce. Autrement dit, l’un des principaux mandats du BNGRC est de centraliser, d’assurer la gestion et la diffusion de toutes les informations liées aux catastrophes.